Par superstition, elle a d’abord caché l’heureux événement. Couronnée par Geneviève de Fontenay en 2002, promue directrice générale de la Société Miss France depuis 2007, Sylvie Tellier ne raffole pas du tapage médiatique, à la différence de certaines de ses protégées. Ex-étudiante en droit, elle est avant tout une femme d’objectifs. Après s’être réalisée professionnellement, elle s’apprête ainsi – avec Camille, son mari depuis juin 2007 – à donner naissance à leur premier enfant : un petit garçon, attendu pour la mi-janvier. A la veille du sacre de Miss France 2010, nous avons extirpé cette executive woman de son agenda particulièrement rempli pour qu’elle nous parle de sa maternité. Une pause tendresse sous les ors de l’Hôtel de Crillon, entre deux rendez-vous, qu’elle n’a pas boudée.
Gala: Comment vivez-vous cette première grossesse?
Sylvie Tellier: Je commence tout juste à réaliser que je vais devenir mère. Je suis impatiente de découvrir les traits et le caractère de mon enfant. J’aimerais bien qu’il ressemble à son père. Le sentir grandir dans mon ventre est une expérience magique… Je vais donner la vie ! En revanche, heureusement que cela ne dure pas plus de neuf mois!
Gala:Quelle fut votre réaction en apprenant que vous attendiez un garçon?
S.T.: J’ai quatre sœurs et je travaille dans un environnement très féminin. J’étais donc persuadée que ce serait une petite tête blonde, habillée en rose, avec des couettes ! J’ai un peu paniqué au début, car c’est vraiment l’inconnu pour moi. Mais je suis ravie d’avoir un garçon dans cet univers de Miss. Au moins, on ne lui demandera pas s’il veut faire comme sa mère. Il aimera peut-être les couronnes, mais pour une autre raison.
Gala: Vous êtes dans votre septième mois de grossesse et vous partez avec les prétendantes au titre de Miss France 2010 en Martinique. N’avez-vous pas l’impression d’en faire trop?
S.T.: Je ne veux pas compromettre la santé de mon futur bébé. A la première alerte, je lèverai le pied. Mais la grossesse n’est pas une maladie, et je suis en pleine forme ! J’ai déjà été à Montréal, aux Etats-Unis et à Saint-Pierre-et-Miquelon avec mon gros ventre. Je dois être endurante jusqu’à mon accouchement. Le prime de Miss France est le 5 décembre et je dois commenter l’élection de Miss Monde sept jours plus tard. Je tiens également à être aux côtés de la nouvelle Miss le plus longtemps possible pour qu’elle aborde son année sereinement.
Gala: Vous êtes la Rachida Dati des reines de beauté, en quelque sorte…
S.T.: Non. J’ai envie de de profiter de mon enfant. Rachida n’avait peut-être pas le choix. Moi, je l’ai. L’enfance est une période qui file à toute vitesse et ce sont des moments qu’on ne partage qu’une fois avec lui. Je ne veux pas les rater.
Gala: Comment votre époux vit-il l’arrivée de ce futur bébé?
S.T.: Camille n’est pas du tout angoissé. Il est très optimiste alors que je suis de nature plutôt pessimiste. C’est sans doute pour ça que notre couple fonctionne aussi bien.
Gala: Rappelez-nous comment vous avez rencontré Camille…
S.T.: Nous nous sommes croisés dans un TGV, il y a sept ans, pendant mon année de Miss France. On rentrait voter tous les deux à Lyon pour le premier tour de l’élection présidentielles. Voyant que j’avais un problème avec mon ordinateur, Camille est venu me prêter main forte. Il ne savait pas du tout qui j’étais. Nous avons échangé nos numéros. Il m’a invité à dîner… et nous nous sommes mariés cinq ans plus tard!
Gala: N’est-il pas interdit d’avoir un petit ami pendant le règne d’une reine de beauté?
S.T.: Geneviève de Fontenay ne l’interdit pas. Elle veut juste que l’on reste discrète sur notre vie privée. Elle refuse qu’un petit copain empêche une Miss de bouger ou qu’il cherche à se mettre en avant dans la presse.
Gala: Comptez-vous avoir d’autres enfants?
Click Here: Cheap France Rugby JerseyS.T.: J’adore les familles nombreuses. Mais j’attends de voir comment je vais élever le premier et comment notre couple réagira à son arrivée. Je vais tout faire pour être une bonne mère et rester une femme.
Gala: En tant qu’ex-Miss France, auriez-vous été capable de rejoindre le casting de la prochaine «Ferme Célébrités»?
S.T.: Non, car je suis salariée du groupe Endemol. Maintenant, la présence d’autres Miss France n’est pas impossible. C’est un programme très populaire. Il y a déjà eu deux anciennes Miss dans les précédentes éditions. Quant à une participation de Geneviève de Fontenay, il faudrait le lui demander, cela pourrait être drôle! (Rires.)
Propos recueillis par Joséphine Simon-Michel

Article paru dans Gala