L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) demande aux gouvernements de taxer les boissons sucrées, y compris les jus de fruits à 100 % afin d’augmenter leur prix, ce qui ferait diminuer leur consommation pour lutter contre l’obésité, le diabète et la carie dentaire, comme c’est déjà le cas dans certains pays.

L'OMS appelle les gouvernements à taxer les sodas sucrées pour lutter contre l’obésité.

L’OMS précise dans un communiqué que la prévalence de l’

obésité a plus que doublé entre 1980 et 2014, et qu’environ 40 % de la population mondiale souffre de surpoids et d’obésité. En 2015, 42 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses, précise le rapport. Quant au

diabète, les chiffres explosent également : en 2012, le diabète a provoqué 1,5 millions de décès et si l’on ajoute les décès par maladies liées au diabète ce chiffre augmente à 3,7 millions de décès.Une réduction proportionnelle de la consommation selon les taxesDans un rapport sur les politiques fiscales et l’alimentation, l’OMS considère qu’il existe “des preuves croissantes que l’imposition de taxes sur les boissons sucrées résulterait en une réduction proportionnelle de la consommation“.  Ces preuves sont solides car le rapport précise qu’une augmentation de 20 % des prix de toutes les boissons sucrées entraînerait une réduction de la consommation de ces boissons de 20 %, et qu’une augmentation des taxes de 50 % réduirait la consommation de moitié.Des exemples concretsLe rapport, issu d’une réunion avec des experts fiscaux en 2015, précise que les bienfaits obtenus par l’augmentation des taxes des boissons sucrées auraient pour effet une amélioration de la santé des populations et diminuerait les dépenses de santé, ce qui signifie plus d’argent disponible pour l’offre de soins.Un exemple concret est mentionné dans le rapport : au Mexique, la taxe imposée sur les boissons sucrées en 2014, a eu comme effet une augmentation de 10 % du prix public de ces boissons et une réduction de leur consommation de 6 %.L’OMS recommande depuis longtemps que la population limite à moins de 10 % la part du sucre dans sa consommation énergétique quotidienne. Actuellement, cette recommandation est revue à la baisse, avec une consommation quotidienne de sucres de 5 %, soit l’équivalent de 6 cuillères à café de sucre, alors qu’une canette de boisson gazeuse sucrée contient l’équivalent de 10 cuillères à café de sucre !Enfin, l’ONU remarque les nouveaux mauvais élèves : une progression rapide de consommation de boissons sucrées est enregistrée en Chine et en Afrique subsaharienne.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey