Alors que les sondages sur la réticence des médecins à se faire vacciner se multiplient, le Conseil de l’Ordre fait appel aux “devoirs déontologiques et légaux“ des médecins pour les convaincre. Ce rappel à l’ordre sera-t-il suffisant pour convaincre les “hésitants“ ?
Entre 40 % et 50 % des médecins, selon les sondages, hésitent ou refusent de se faire vacciner. Face à de tels chiffres, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a jugé nécessaire de faire une piqûre de rappel, demandant aux médecins de se faire vacciner et d’inciter leurs patients à le faire. Ainsi le CNOM indique que “la participation des médecins aux actions de santé publique est une mission entrant dans les devoirs déontologiques et légaux des médecins“. Le président du CNOM, le Dr Legmann, a également souligné que “face à une telle pandémie, il est du devoir des médecins, premièrement d’être en état de travailler, deuxièmement de ne pas être le vecteur de la maladie, et enfin d’avoir un comportement exemplaire en protégeant les individus et les familles“.Concernant la sécurité des vaccins, le Conseil a tenu à mentionner que “le vaccin contre la grippe A sera mis en place après une procédure d’autorisation de mise sur le marché (AMM) rigoureuse“. Enfin, pour balayer toute crainte face aux adjuvants, produits augmentant la réponse immunitaire, le CNOM souligne qu’ils “ont été ajoutés selon la même technique que celle utilisée pour les autres vaccins tels que le vaccin contre la grippe saisonnière ou contre la rougeole“.D’autres sondages seront nécessaires afin de pouvoir mesurer les conséquences de cet appel à la vaccination auprès de la communauté médicale. Rappelons que l’acte de vaccination reste non-obligatoire.Sarah LaînéSource :Communiqué de presse du Conseil national de l’Ordre des médecins – 22 septembre 2009PHOTO : IMAGEBROKER/IMAGO/SIPAClick Here: Putters