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Alerte à la crème ! En plein meeting politique à l’Université libre de Bruxelles, Bruno Le Maire a été la cible d’une attaque culinaire : des militants se sont introduits dans la salle de conférence, assiettes de chantilly à la main, pour viser le député français …en plein dans le mille.
Il a eu de la chance : blanc sur blanc, ça ne se voit pas. En plein débat politique devant un public attentif, Bruno Le Maire a subitement été interrompu par des jets de crème lancés sur sa chemise blanche et jusque dans ses cheveux grisonnants. Ce sont des militants d’extrême gauche du collectif anonyme “université du libre business” qui sont à l’origine de l’incident, accusant le candidat de racisme, comme le rapporte le site de lalibre.be.
Les cheveux plein de crème et le dos collant, le candidat s’est empressé d’empoigner le responsable de cet entartrage, pour lui reprocher la lâcheté de son acte, comme le rapporte certains tweets des témoins de la scène. Digne malgré tout, le candidat n’a pas interrompu son meeting pour autant et a continué à discuter avec son public, en rêvant certainement d’une douche et d’une chemise propre.
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Les hommes politiques sont souvent en première ligne des attaques pâtissières. Quand Nicolas Sarkozy a déjà eu droit à un attentat à la chantilly, François Hollande a lui subi un enfarinage en règle. Les femmes aussi ne sont pas épargnées : en 2006, Ségolène Royal avait été entartrée à la sortie de la gare de La Rochelle.
@BrunoLeMaire entarte lors d'une réunion publique à Bruxelles par des militants d'extrême gauche #LRpic.twitter.com/knHkM79HWj
— Pierre Firtion (@pedrofirtion) June 23, 2016
Crédits photos : FABIEN BRUNO/SIPA