Reporters sans frontières a appris avec joie la libération conditionnelle de six journalistes, , , de Radio Bana, de Radio Bana et Radio Zara, de de Radio Dimtsi Hafash, ainsi que de , emprisonnés en Erythrée depuis 2009.

« Nous sommes très heureux d’apprendre la libération de ces six journalistes. Dans le terrible contexte érythréen, cet évènement est tout à fait exceptionnel, déclare Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. A ce stade nous n’avons pas d’information supplémentaire sur les conditions de leur libération ou leur état de santé. Nous allons évidemment suivre de près la situation”.

En mars 2013, au moins sept journalistes, , et avaient déjà été libérés, de façon conditionnelle également. Tous avaient été arrêtés lors de la rafle de février 2009. Les autorités avaient ordonné une descente dans les locaux de Radio Bana, une petite station située en plein coeur de la capitale qui diffusait des programmes d’éducation, sous le parrainage du ministère de l’Education. Tout le personnel, soit une cinquantaine de journalistes, avait été conduit au centre de détention de Dobozito, situé à la sortie d’Asmara, et détenus. Si certains journalistes avaient été libérés rapidement après, une douzaine d’entre eux avaient été maintenus en détention, sans motifs.

Selon les chiffres que Reporters sans frontières a en sa possession, il reste 16 journalistes prisonniers en Erythrée, dont et .

L’Érythrée occupe pour la septième année consécutive la dernière place du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

Pour plus d’informations sur l’Erythrée, cliquez ici.

(Photo logo: Steve Rhodes/CC By 2.0)
(Photo slideshow: Image Google Earth de la prison Era Ero)